« 2010, sera l'année de la consolidation et de la pérennisation des projets »
Après un an de fonctionnement de l'Université, quels sont les projets fédérateurs qui vous semblent essentiels ?
Il faut d'abord rappeler que notre fusion s'est déroulée dans un contexte national difficile. Maintenant la construction de l'Université de Strasbourg est en marche. L'année qui s'ouvre sera celle de la consolidation et de la pérennisation des projets. Au delà de la fusion, le fait de mettre en place les nouvelles responsabilités liées à la loi LRU a mis le personnel à rude épreuve, une réalité qui est partagée par un grand nombre d'universités en France.
Ceci dit, il y a de vrais motifs de satisfaction : je constate qu'en dépit des difficultés, l'identité de l'Université de Strasbourg s'est forgée. Bien sûr, certains nous reprochent la manière dont la fusion s'est faite, la manière dont la nouvelle université se construit aujourd'hui. En revanche, peu de personnes contestent le bien fondé même de la fusion. Et ça, ce n'était pas gagné d'avance.De même, nous avons avancé très vite sur la construction d'une communauté « recherche » pluridisciplinaire. Contrairement à ce que craignaient les chercheurs en sciences humaines et sociales, en droit, en gestion, ils ont très bien trouvé leur place au côté des sciences dures. L'adoption à l'unanimité d'une nouvelle charte du doctorat est l'expression concrète de cette convergence de valeurs et de démarche des chercheurs, indépendamment des disciplines. En matière d'enseignement, les résultats sont moins visibles, car cette transdisciplinarité est bien plus longue à construire. Mais le travail de réflexion est très avancé.Concernant la vie universitaire, je suis satisfait des avancées réalisées en matière d'accueil des personnes handicapées, comme par exemple la création d'un service dédié, la signature d'une charte nationale. Et aussi des orientations prises en matière de développement durable sur les campus, orientations qui seront réaffirmées dans les choix portés par l'Opération campus. L'image de l'Université de Strasbourg que cette fusion a produite me paraît aussi très positive : le fait d'avoir mené ce difficile projet à son terme, et d'avoir été précurseurs, nous a apporté la reconnaissance du ministère et de nos principaux partenaires. La crédibilité ainsi acquise nous a servi dans l'Opération campus et nous servira, je l'espère, pour faire aboutir notre candidature au Grand Emprunt.
Inversement qu'est-ce qui n'a pas fonctionné cette année ?
Un calendrier inadapté aux échéances incontournables qui s'imposaient à nous a généré une forte pression et nous avons sous-évalué notre capacité à gérer les nombreuses mutations. Cela explique une surcharge de travail de nombreux collègues qui n'a pas été suffisamment accompagnée. Les universités sont en pleine mutation en France et à l'étranger et il faut intégrer à l'avenir que le changement fait partie de notre environnement professionnel et qu'il faut être plus réaliste dans son appréhension. Cette année, il faudra éviter le surrégime, lever le pied sur certains dossiers, afin que tout le monde se sente à l'aise et ait la capacité de se réaliser dans son travail.
Justement il a été question d'un plan d'accompagnement au changement lors du dernier Congrès, qu'en est-il ?
C'est un axe majeur de notre stratégie pour 2010, accompagner le changement à tous les niveaux pour réduire la plupart des dysfonctionnements constatés. Quatre actions seront menées conjointement et conduiront à des mesures durables pour repenser l'organisation et le dialogue interne.
Première initiative, pour mieux décentraliser la décision et partager les responsabilités : mieux accompagner les personnels en responsabilité avec l'organisation de séminaires « management », le soutien individuel des cadres et la mise en place de référents spécialistes qui seront de véritables relais d'information sur des sujets spécifiques. L'opération « Bien-être au travail » constitue le second volet du dispositif visant à alléger les procédures et la charge de travail. Une enquête approfondie va être conduite par des spécialistes en interne de la psychologie du travail et aboutira à des mesures concrètes. Un autre point concerne la formation liée à la mutation des métiers et des structures et le dispositif prévu avec l'Ecole des cadres va contribuer à y répondre. Enfin la communication institutionnelle est à renforcer. Les outils existants (site web, L'Actu et Savoir(s)) fonctionnent bien mais demandent à être optimisés dans leur diffusion et leur contenu. A mon sens, la prise en charge de la diffusion et du retour d'informations est aussi l'affaire de tous, notamment des responsables et des élus qui doivent assurer la circulation d'informations dans les deux sens. Mais je suis attaché à répondre au besoin de dialogue interne et à ce que la communication plus informelle se développe davantage. Nous organiserons des rencontres entre l'équipe de direction et les services et composantes et allons poursuivre la délocalisation des conseils. Un rapprochement qui permettra aussi de prendre en compte la nouvelle dimension et la diversité des réalités de l'université.
Précisément, dans cette grande maison qu'est désormais l'Université de Strasbourg, certains ressentent de la difficulté à s'exprimer, à identifier clairement les relais d'information, les centres de décision. On a parlé d'un manque de transparence. Qu'en pensez-vous ?
Je ne souscris pas à l'idée qu'il y ait moins de transparence qu'auparavant dans les prises de décisions. Ce serait contraire aux valeurs que je défends et qui m'animent. Ce sont les instances officielles qui tiennent ce rôle : CA, CEVU, CS, CTP et congrès. Les élus des conseils peuvent et doivent donc être les relais d'information privilégiés et naturels de la communauté universitaire. Il est vrai que ce qui a beaucoup changé avec la loi LRU, c'est la nature même du CA. Il n'est plus un parlement. D'autres structures doivent donc prendre le relais pour enrichir le débat, à côté des instances officielles et non en se substituant à elles. C'est dans cette perspective que nous travaillons au projet d'assemblée des docteurs. Que cette assemblée soit jugée insuffisamment représentative est un autre problème, qui sera corrigé par la création d'autres structures transversales, sur d'autres périmètres. Les collégiums relèvent de la même logique : c'est un lieu de communication et de coordination, qui émane directement de chaque communauté. Leur constitution n'a pas été imposée d'en haut. C'est pourquoi c'est un peu long à se mettre en place.
Et vous, comment avez-vous vécu cette première année de l'Université de Strasbourg ?
C'était intense. J'ai eu moi aussi des moments de grosse fatigue. Mais, la tâche est toujours aussi passionnante !
Propos recueillis par Caroline Laplane et Agnès Villanueva
A partir du 22 février prochain, les bibliothèques universitaires d'Alsace lancent une enquête de satisfaction auprès de leurs 62 000 usagers. L'opération est baptisée "j'aime ma bibliothèque" : le questionnaire (20 questions environ) est à remplir sur www.jaimemabibliotheque.fr.
L'objectif de cette enquête est de mieux cerner les attentes des 62 000 utilisateurs des bibilothèques universitaires d'Alsace (Université de Haute-Alsace et Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg, 20 bibliothèques du SCD de l'Université de Strasbourg), dont 50 000 étudiants et 4 500 enseignants-chercheurs. Elle devrait permettre d'améliorer les services qui leur sont proposés, et aussi de définir les enjeux documentaires des prochaines années.
A partir du 22 février prochain, et jusqu'au 18 mars, les usagers se verront donc proposer de donner leur avis sur trois aspects principaux : conditions de travail dans les salles de lecture, qualité de l'accueil, intérêt des services proposés, pertinence et disponibilité des collections.
Cette évaluation, une première en Alsace, s'appuie sur un protocole américain "Libqual+", défini par l'association Research Library. Chaque année, plus de 700 établissements d'enseignement et de recherche à travers le monde y participent.
www.jaimemabibliotheque.fr à partir du 22 février
Un an après la fusion qu'en est-il de la mise en place de votre service ?
Il n'a quasiment pas été impacté car il est directement issu du Service ULP-industrie de l'ex Université Louis Pasteur avec presque le même périmètre d'activités. Une personne était en charge de ces questions à l'UMB/URS et elle a choisi de s'orienter vers d'autres fonctions.
Nous sommes partis sur le même statut qu'auparavant : un SAIC*. Ce statut a l'avantage de respecter le cadre de la LOLF. Il permet une traçabilité des recettes et des dépenses effectuées et garantit la rigueur attendue par la législation.
Comment a été vécue la fusion ?
La seule inconnue qui a un peu déstabilisé le service fin 2008, était liée à l'organigramme (rattachement et direction du service). En effet, le fonctionnement du service avait déjà été perturbé les dernières années du fait de plusieurs départs et réorganisations.
Le service commence à être reconnu et maintenant quasiment tout le personnel est pris en charge par l'université et non sur un système d'autofinancement.
Quels changements dans votre organisation ?
Notre service s'articule autour de la fonction de chargés d'affaires, comme interlocuteurs privilégiés des enseignants-chercheurs pour toute question liée à l'innovation. Le chargé d'affaires est le conseiller d'un nombre de laboratoires définis, selon de grands domaines de recherche, pour toute question relative aux contrats (collaboration de recherche, prestations de service, transfert de matériel), aux brevets et à leur valorisation, à la recherche de partenaires, de source de financement et la promotion des compétences scientifiques.
Pour pérenniser le SAIC, nous avons repris en main la gestion administrative et financière des contrats afin de suivre toute la chaîne de suivi des contrats. Un premier recrutement a été opéré en juin 2009 pour gérer cette mission.
Du côté de l'équipe de valorisation, depuis mai 2009, nous avons aussi un nouveau chargé d'affaires en sciences humaines et sociales, droit, économie pour prendre en charge toute l'innovation reliée aux laboratoires actifs dans ces domaines.
En un an, nous avons revu l'ensemble de nos procédures pour toutes les activités du service. Nous concentrons notre action sur la sensibilisation des enseignants-chercheurs aux questions de propriété intellectuelle, à la détection de l'innovation. Nous exploitons aussi la cartographie des compétences des laboratoires et des technologies dans une logique industrielle afin de promouvoir l'activité scientifique auprès des entreprises aussi bien pour le secteur des « sciences expérimentales » que pour les SHS, droit-économie.
Quels sont vos projets pour 2010 ?
Nous allons consolider l'équipe financière pour prendre en charge l'ensemble du périmètre administratif et financier de suivi des contrats. Une nouvelle personne nous rejoindra donc courant février-mars.
Nous allons engager une démarche qualité en certification Iso pour la gestion des contrats. Cela permettra d'afficher une procédure transparente en interne bien sûr et vis-à-vis de nos partenaires industriels.
L'autre grand chantier concerne les changements à venir liés au grand emprunt. En Alsace, nous faisons partie depuis 2005 d'un réseau « Conectus Alsace » qui fédère l'ensemble des acteurs de la recherche publique en valorisation. Le dispositif « Conectus Alsace » a permis de financer la phase préindustrielle de 33 projets innovants (entre la phase du brevet et la valorisation en entreprise).
« Booster » l'innovation en France, le dépôt de brevets, de licences et de créations d'entreprises est un objectif phare du grand emprunt. Il s'agit de faire monter en puissance ce type de dispositif. Un appel à projet va être lancé prochainement par le ministère de la Recherche et Strasbourg va y répondre. La question du statut de cette nouvelle entité est posée et de fait celle de son périmètre et de notre positionnement.
Et à plus long terme ?
En raison du contexte, l'année 2010 va induire un nouveau panorama dans les actions que nous menons. S'il est encore difficile de se projeter à plus long terme, nous nous inscrivons dans une démarche de perpétuelle amélioration et optimisation du partenariat public-privé et du transfert de technologie. Nous poursuivrons cette logique et envisageons toute les solutions ou expérimentations porteuses.
* Service d'activités industrielles et commerciales
Propos recueillis par Agnès Villanueva
L'un des champs d'action du grand emprunt visera des « campus d'excellence ». Afin de préparer la
candidature de l'Université de Strasbourg sur ce thème, un large appel à idées qui concerne l'ensemble des acteurs de l'Université de Strasbourg est lancé en interne.
Pour y répondre vous êtes invités à structurer votre réflexion à partir de trois grandes questions :
Vos suggestions et projets devront être limités à deux pages ; ils devront résumer les grands objectifs, en esquisser les contours pratiques et financiers et démontrer comment elles s'intègrent dans les axes ou stratégies résumés dans ce courrier. Ces projets, ainsi que vos autres commentaires doivent parvenir, avant le 8 février à la cellule projet Grand Emprunt, à l'adresse grandemprunt@unistra.fr. Vos demandes de renseignements ou autres remarques peuvent également être adressées par courriel uniquement à cette même adresse.
Lire la lettre du président Alain Beretz à ce sujet.
Le progiciel SIFAC (système d'information financier analytique et comptable), remplaçant de Nabbuco, doit être déployé à l'Université de Strasbourg au 1er janvier 2011. Un changement important, qui va toucher toutes les personnes impliquées dans la gestion financière de l'Université.
Une première réunion d'information se déroulera le jeudi 4 février de 14 à 17h dans l'amphithéâtre Ortscheid à l'Escarpe, à destination des responsables administratifs des composantes, des chefs de services centraux, des responsables financiers des composantes, des personnels de l'Agence comptable et de la Direction des finances, des membres de l'équipe projet "SIFAC".
A l'ordre du jour : introduction par le président Beretz, présentation du projet, planning, présentation des groupes de travail, présentation des choix fonctionnels et organisationnels réalisés ou à l'étude.
Portée conjointement par l'Université de Strasbourg, la Faculté de médecine et l'Inserm, la réalisation du Centre de recherche en biomédecine de Strasbourg (CRBS) répond au besoin de regrouper sur un projet scientifique cohérent, sur un site unique, les différentes structures de recherche Inserm/Université de Strasbourg/Hôpitaux, dans le cadre de plus global de l'Institut de recherche translationnelle de Strasbourg (IRTS).
L'emplacement retenu constitue un pôle central entre le Nouvel hôpital civil, l'Institut de bactériologie et les bâtiments d'enseignement, afin de favoriser les échanges et la synergie entre enseignement et recherche. Cette implantation sur le campus médecine (4 rue Kirschleger à Strasbourg) implique la démolition du bâtiment 4 existant.
Les principaux objectifs du projet sont la création de locaux adaptés à la recherche transversale en biomédecine, avec l'adaptabilité des laboratoires au renouvellement des contrats de recherche et aux évolutions scientifiques, la mutualisation des équipements spécifiques à l'échelle du bâtiment, la mise en valeur de l'échange entre les équipes de chercheurs à l'intérieur du bâtiment, et sur le site, en créant un pôle d'attractivité sur le campus médecine-hôpital.
A l'échelle du campus, ce projet constitue également une première étape d'un réaménagement global, dont l'objectif est d'améliorer le fonctionnement du site, et de créer une lisibilité à l'échelle de la ville.
L'opération et quelques chiffres
Maîtrise d'ouvrage : Université de Strasbourg
Financement : CPER (Etat, Conseil général, Conseil régional, CUS et Ville de Strasbourg, Inserm, Université de Strasbourg)
Conduite d'opération : Pauline Copyloff (DPI) et MP Conseil
Maîtrise d'œuvre : GROUPE 6, DEA, TECHNIP, CTE, Transsolar
A noter : en amont du projet, Damien Bertrand, Freddy Nuss, Alain Daillencourt, du Département énergie de la DPI mettent en place un Pôle énergie du site de la faculté, qui regroupe toutes les sources d'énergie (actuellement réparties sous bâtiments 3-4).
Hervé Bizon, Département grands projets DPI, coordonne les déménagements provisoires du bâtiment 4 vers le 3.
Trois actions en cours ont fait l'objet d'une présentation : le Schéma directeur numérique, les pôles de compétitivité et la campagne d'attribution des primes d'excellence scientifique.
La première année commune aux études de santé et le cadrage des masters menant aux métiers de l'enseignement sont deux sujets qui ont suscité de longs débats, avant que les administrateurs ne prennent des décisions.
Enfin, 35 propositions nécessitant une décision du C.A., ont été approuvées.
Pôle de compétitivité
Les Pôles de Compétitivité sont des regroupements sur un même territoire d'entreprises, d'établissements d'enseignement supérieur et d'organismes de recherche qui ont vocation à travailler en synergie pour mettre en œuvre des projets de développement économique pour l'innovation. En Alsace, les universités se sont fortement impliquées dans cette démarche. Le nouvel appel à candidature qui a été lancé par le Gouvernement pour compléter la couverture des thématiques liées aux écotechnologies, a permis l'établissement de deux dossiers de candidature auxquels l'Université de Strasbourg est associée avec la Région Alsace. Il s'agit des projets suivants : le pôle interrrégional Alsace Lorraine « Qualité de l'eau » et le Pôle Alsace Energivie. Monsieur Jeltsch, vice-président partenariats avec les entreprises, en charge de ce dossier a précisé que les résultats de la sélection seront connus au printemps.
Schéma Directeur numérique
Le Schéma directeur numérique qui vient d'être élaboré, propose une méthode de travail pour définir la stratégie numérique jusqu'en 2013 et identifier les chantiers à mener. Madame Mongenet, vice-présidente Politique numérique et système d'information a précisé que ce Schéma, élaboré en partenariat avec la Caisse des Dépôts et Consignation, comprenait l'évaluation des moyens techniques, humains et financiers nécessaires à l'accomplissement des chantiers proposés et un plan d'accompagnement du changement.
Concrètement, cinq axes clés sont proposés :
Quatre objectifs sont prévus pour 2010 : finaliser le programme opérationnel, mette en place des processus et des outils de management, établir un accord cadre pour l'assistance à maitrise d'ouvrage et recruter un chef de projet.
Il est en effet clairement établi que la charge de travail induite ne doit pas reposer uniquement sur les personnels existant actuellement.
Si les grandes lignes de ce Schéma ont ainsi été exposées aux administrateurs, le Schéma lui-même va être présenté devant les instances représentatives des personnels.
Première année commune aux études de santé
La première année commune aux études de santé est la première étape de l'intégration des études des filières Santé dans le système LMD. Cette première année sera commune aux filières «médecine», «odontologie», «pharmacie», «maïeutique» ainsi que «masso-kinésithérapie» à Strasbourg. Elle comprendra un tronc commun obligatoire de 50 ECTS, déclinés en 7 unités d'enseignement. Après connaissance des résultats des examens du premier semestre, les étudiants seront amenés à s'inscrire à une ou plusieurs unités d'enseignement spécifiques, chacune correspondant à l'une des filières citées ci-dessus, et à chacun des concours. Il existera un numérus clausus pour chaque concours.
Madame Granet, vice-présidente Formations initiale et continue, a précisé que, pour chaque filière, le classement se fera sur la base des notes obtenues au tronc commun et à l'UE spécifique, chaque UE étant affectée d'un coefficient de pondération propre à chaque concours. L'intérêt attendu de cette première année commune aux études de santé, par rapport au système actuel, est que de nombreux étudiants, qui ne seront pas classés en rang utile dans la (ou les) filière(s) choisie(s), pourront avoir acquis des ECTS susceptibles d'être pris en compte dans le cadre d'une réorientation.
Avant d'approuver l'organisation proposée, les administrateurs représentants des étudiants ont rappelé le souhait des étudiants de médecine d'être associés aux discussions relatives aux projets de cette Faculté et plus globalement, les administrateurs ont regretté que pour un projet aussi lourd, les directives ministérielles soient arrivées tardivement. Des modifications dans les modalités d'organisation des épreuves sont donc susceptibles d'intervenir. Le débat a également porté sur la localisation des cours entre le campus d'Illkirch et la Faculté de médecine ainsi que sur le développement prévu du podcasting des cours.
Cadrage des Masters menant aux métiers de l'enseignement
En présentant le point de l'ordre du jour consacré au cadrage des Masters menant aux métiers de l'enseignement, Madame Granet a rappelé l'organisation du travail de concertation conduit en 2009.
Si tous les administrateurs ont convenu que la proposition présentée était la meilleure des solutions possibles à l'application d'une mauvaise réforme, plusieurs ont souhaité que le rôle de l'IUFM dans la formation professionnelle soit rappelé. Ils ont également souligné l'importance de la mise en place des stages pratiques : et, sur ce point, le Conseil a décidé de voter une motion.
La prochaine réunion du Conseil d'administration dont l'ordre du jour devrait être arrêté le 2 février, aura lieu le 23 février.
Le service de cartographie rapide du SERTIT (Service régional de traitement d'image et de télédétection) a apporté sa contribution aux secours à l'occasion du séisme qui a frappé Haïti le 12 janvier dernier.
Il a réalisé très rapidement, à partir d'images satellites, des cartes des zones sinistrées permettant de localiser les bâtiments effondrés, les axes de circulation, les rassemblements spontanés de population... et d'évaluer la densité des dégâts. Ces cartes, mises à disposition de la protection civile française, allemande, puis canadienne et américaine, de la Commission européenne et des Nations unies, ont été des outils efficaces pour l'organisation des équipes de secours.
Créé en 1987 au sein de l'Ecole nationale supérieure de physique de Strasbourg (ENSPS), le SERTIT est spécialisé dans l'analyse de données de télédétection de crise. Il travaille, avec le soutien du CNES et dans le cadre du programme GMES de la Commission européenne, pour la Charte internationale "Espace et catastrophes majeures", avec une douzaine d'agences spatiales situées dans le monde entier qui, lors de grandes catastrophes, mettent à disposition leurs images satellites. Ainsi, les images utilisées pour établir les cartes du séisme de Haïti proviennent de satellites français, chinois, coréens, japonais, canadiens, américains et européens.
Si, aujourd'hui, l'opération est officiellement terminée, ces produits cartographiques pourront, le cas échéant, être utilisés ultérieurement dans le cadre de la reconstruction.
En 2009, le SERTIT a fourni des indications cartographiques sur les déplacements de populations réfugiées au Yemen en raison du conflit qui sévit au nord ouest du pays. Il a également travaillé sur des inondations et des incendies en Europe ainsi que sur les typhons et tempêtes tropicales qui ont frappé les Philippines. Il a participé à des exercices nationaux dans le cadre du "plan séisme" et a été sollicité lors du sommet de l'OTAN qui s'est tenu à Strasbourg en avril.
Vous pouvez consulter les cartes du SERTIT sur son site internet : http://sertit.u-strasbg.fr
Muriel Aubeneau
L'École de Management Strasbourg qui a pour ambition de former des managers capables de s'adapter aux nouveaux défis du management de la mondialisation et la numérisation de l'économie, transmet à chaque étudiant des valeurs sur le management du développement durable, l'éthique et la diversité, ses 3 valeurs stratégiques.
C'est pourquoi, en réponse à sa mission, l'Ecole inaugure, sa « Semaine des 3 valeurs ». Cet événement, exclusivement réservé aux étudiants de ses 3 programmes, se déroulera du 1er au 3 février 2010 dans les locaux de l'école.
Une conférence de presse en présence d'Alain Beretz, président de l'Université de Strasbourg, du député François Loos, président de l'école, et bien sûr de Michel Kalika entouré de l'équipe de direction de l'école se tiendra le lundi 1er février à 8h30 à l'école.
Cette manifestation, introduite dans le programme obligatoire des étudiants, a pour but de prolonger leur réflexion autour des 3 valeurs stratégiques de l'école, par ailleurs déjà intégrées dans les enseignements des 40 formations proposées par l'EM.
Aussi la première journée, sera-t-elle consacrée au développement durable (1er février 2010), la deuxième à la diversité (2 février) et la dernière à l'éthique (3 février).
Les matinées sont consacrées à la projection de films suivis de débats avec des experts universitaires et professionnels, régionaux et nationaux. Les étudiants pourront, l'après-midi, pour chacune des valeurs, participer à un atelier de réflexion parmi 10 thèmes au choix.
Par ailleurs des expositions illustrant les 3 thèmes seront proposées dans les locaux de l'EM.
Les étudiants pourront évaluer cette manifestation, tant dans le choix des thèmes, que celui des intervenants, des films ... et pourront faire part de leur souhait pour leurs successeurs en 2011.
Lire le communiqué de presse
Avec un taux de 35,52% de participation pour les personnels BIATOSS et 8,75% pour les personnels enseignants-chercheurs, les listes ayant obtenu le plus de voix lors du scrutin du 19 janvier 2010 sont les suivantes :
> BIATOSS : « Spacsons-nous pour le meilleur » SES-CGT avec 285 voix
> Enseignants-chercheurs : LouisE MarcellE RobertE (LMR) avec 96 voix
En terme de sièges, la répartition est la suivante :
> pour les 14 sièges BIATOSS :
5 : SES-CGT;
5 : SNPTES-UNSA Education
2 : LMR
1 : SNPREES-FO
1 : A et I -UNSA
> pour les 11 sièges enseignants :
5 : LMR
4 : Agir ensemble pour une université démocratique
2 : Entente
Voir l'ensemble des résultats, des listes élues et des sièges attribués : BIATOSS – Enseignants-chercheurs
Le SPACS, Service pour la promotion de l'action sociale en faveur des personnels s'adresse
aux personnels éligibles aux prestations sociales délivrées par l'Université de Strasbourg. Il a pour mission de promouvoir, d'organiser, de subventionner et de réaliser tous projets à caractère culturel et social susceptibles d'intéresser ou de concerner les personnels de l'établissement ; lorsqu'il y a lieu, ces activités sont organisées en coordination avec le SPACS ; en complément des activités organisées par le SUAPS, le SPACS peut également organiser des activités à caractère sportif.
Toutes les activités du SPACS sont réalisées en faveur des personnels en activité, de leurs conjoints, de leurs enfants ou autres personnes à charge.
Les personnels relevant d'autres organismes exerçant tout ou partie de leurs activités dans les locaux de l'établissement peuvent également être bénéficiaires.
Découvrir les statuts du SPACS
Le site : http://www-spacs.u-strasbg.fr
La Direction informatique (DI) nous détaille le nouvel outil qui va améliorer la gestion du parc de postes informatiques qu'elle administre.
La DI et plus particulièrement l'équipe Gestion de parc, lance le déploiement de Pulse, un outil qui va changer la façon de gérer le parc de postes informatiques. Ses fonctionnalités principales sont les suivantes :
Naturellement, il en résultera pour l'utilisateur une efficacité et une rapidité accrues lors des demandes d'intervention à la DI.
Pulse est actuellement en phase de validation à la DI ; il sera à terme installé sur tous les postes administratifs et dans les salles de ressources. Suivront ensuite quelques 2 000 machines pour la première phase de déploiement à l'échelle de l'université, phase qui prendra fin à l'été 2010.
Contact :
Direction informatique
7 rue de l'Université
67000 STRASBOURG
http://di.u-strasbg.fr/
L'Institut du Travail organise des demi-journées d'information sur des thèmes qui se rapportent à des questions d'actualité. Il s'agit de renseigner les acteurs du monde du travail sur les évolutions législatives et réglementaires fortes qui ont eu lieu en 2009 et qui se dessinent pour 2010 dans le domaine du droit social et de l'économie du travail.
Elles seront animées par les enseignants chercheurs de l'Institut du Travail. Elles sont ouvertes à toutes les personnes qui sont en charge d'une fonction RH, d'un mandat électif ou syndical, qui souhaitent s'informer sur les réformes intervenues récemment ou en voie d'adoption. Le programme détaillé de chaque demi-journée peut être consulté sur le site www.dialogue-social.fr rubrique événements.
La participation est gratuite. Les inscriptions se font dans la limite des places disponibles.
Pour tout renseignement, s'adresser à Tiphaine Garat
Institut du Travail
39 avenue de la Forêt Noire - Strasbourg
Tél. 03 88 60 86 86 - 03 68 85 83 25
tiphaine.garat@unistra.fr
Programme prévisionnel
Le Service de la vie universitaire, en collaboration pour la première fois avec la Direction générale des finances et des impôts, organise la Journée Net d'Impôts, une journée d'informations et de renseignements sur la fiscalité.
Le jeudi 25 février 2010, de 10h à 16h, dans le hall de l'Institut Le Bel, une permanence exceptionnelle de la Direction des impôts permettra d'informer les intéressés sur des sujets tels que : l'impôt sur le revenu, la taxe d'habitation, la taxe foncière, le statut d'auto-entrepreneur...
Vous pourrez également venir vous renseigner sur différents sujets :
Cette journée s'adresse aux étudiants, aux enseignants et aux personnels administratifs de l'université.
Pour toutes informations complémentaires : svu-agora@unsitra.fr
Chacun est informé de la terrible catastrophe qui frappe Haïti. Les besoins sont immenses. L'orphelinat où a grandi ma fille adoptive est complètement détruit et de nombreux enfants sont morts.
Vous pouvez les aider en envoyant vos dons sous forme de chèques libellés à l'ordre « Enfants d'Haïti » et les adresser à ENFANTS D'HAITI - BP 09 - 30450 GENOLHAC.
Cette association officiellement reconnue acheminera intégralement les dons versés à l'orphelinat. Pour recevoir un reçu fiscal, accompagner votre chèque du formulaire dûment rempli (voir http://www.adoption-haiti.com/projets.htm).
Merci d'avance pour votre générosité.
Marie-Noëlle Lalloz-Vogel (mnlalloz@isis.u-strasbg.fr)
La carte de vœux et le calendrier 2010 de l'Université de Strasbourg auront pour thème « l'Université ouverte sur la cité ».
Ils ont été réalisés en collaboration avec l'imprimerie interne de la Direction des affaires logistiques intérieures (Dali).
Elles sont toujours disponibles sur simple demande auprès du Service de la communication.
Le calendrier réalisé sur le même thème est une suite de 12 pages illustrées de photos et pliée en accordéon. Il peut s'accrocher de différentes façons : soit mois après mois, soit par six mois. Son format classique (21 X 10 cm) permet un envoi dans une enveloppe standard.
Il est diffusé gracieusement aux personnels de l'université qui en en font la demande en renvoyant une demande par courriel avec leurs coordonnées professionnelles à :
Christine Sandin-Fauvelle
Service de la communication
Tour de chimie
14e étage
1 rue Blaise Pascal
CS 90032
67081 Strasbourg Cedex
Envoyez nous vos informations à lactu@unistra.fr avant le 24 février à midi pour une parution le 26 février.
Consultez les dates des prochains numéros.